samedi 30 avril 2011

DES VÊTEMENTS INTELLIGENTS AU QUOTIDIEN



DES VÊTEMENTS INTELLIGENTS AU QUOTIDIEN


Vêtement émetteur de lumière Photo © luminex.it

Vêtement en fibres lumineuses développé par la société Luminex 
  Le vêtement de SenseCore intègre des capteurs qui recueillent sept mesures physiologiques, dont le rythme cardiaque ou la pression sanguine… Le but : suivre l’état de santé des sportifs, mais aussi à terme du grand public.
   Le projet Biotex développe déjà un textile capable de suivre l’état de santé de patients au quotidien. SenseCore travaille également dans ce sens : la start-up du Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique propose un vêtement intelligent qui peut être porté en permanence, sans nécessiter l’ajout de harnais ou de foot pod mesurant l’activité. “Deux capteurs à électrodes sont insérés sur le t-shirt au niveau de la poitrine et assurent le traitement, l’enregistrement et la transmission des données“, explique à L’Atelier Olivier Chételat, chef de projet au CSEM. Le système enregistre des informations de qualité clinique de sept natures différentes : électrocardiogramme (ECG), rythme respiratoire, pression du sang et son taux d’oxygène.
Un outil de précision:
   Mais aussi température corporelle et posture ainsi qu’activité de celui qui porte le vêtement. Ce qui permet de connaître avec précision l’état de santé du porteur. “L’information peut ensuite être transmise sans fil et en temps réel, à tout mobile ou PC pour visualiser et analyser plus profondément les données recueillies“, poursuit Olivier Chételat. Et d’ajouter : “le but ultime est d’en faire un outil utilisé dans la vie quotidienne”. À l’origine, le projet a été confié à l’entreprise par L’Agence Spatiale Européenne, qui souhaitait suivre à distance et en temps réel l’activité de ses spationautes et ses conséquences sur leur santé. SenseCore étend aujourd’hui son usage aux sportifs, qu’ils soient professionnels ou non.
Vers une commercialisation grand public ?
  “Le système peut être utilisé par des sportifs de très haut niveau, comme les footballeurs ou les tennismen ou par les sportifs occasionnels, pour leur entraînement quotidien” précise Olivier Chételat. “L’utilisateur porte le vêtement durant l’exerciceDans un second temps, le produit devrait être commercialisé dans des marchés diversifiés, comme l’e-santé, la sécurité des travailleurs à haut risque, comme les pompiers, ou encore la pharmacie. Le projet sera présenté à partir du 3 juin au 5e Salon Européen de la Recherche & de l’Innovation.

Ci-après, des démonstrations en vidéo de la technologie Lumalive développée par Philips. 
   Lumalive est le nom de la technologie intégrant dans des tissus de tous les jours, des diodes électroluminescentes (LED) permettant d’y présenter des messages dynamiques. Ce système s’applique sur n’importe quel type d’objets en tissu, vêtement, sofa, tenture murale, etc. La batterie et une partie des fonctions sensibles peuvent être facilement ôtées pour laver le tissu.
   Dans le cadre de son projet de recherche SKIN (qui signifie peau), Philips Design a réalisé d’autres prototypes imaginatifs, permettant à leurs porteurs d’exprimer leurs émotions et leur personnalité via leurs habits, comme la robe Bubelle, bardée de capteurs qui la font changer de couleur selon l’état émotif de son porteur. Selon Clive van Heerden, le sujet de SKIN s’élargit bien au-delà des seuls vêtements : “Alors que nos médias deviennent plus virtuels, il est possible que dans un futur à long terme nous n’aurons plus d’objets comme des lecteurs de DVD, des disques ou des livres imprimés. Cette opportunité doit nous amener à repenser toute notre interaction avec les produits et les contenus.”
                                                                                                                   jouini anis
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mercredi 27 avril 2011

Effacer un CD grâce à… l’électricité ?

  Déconcertante, cette « astuce » fournie via YouTube par un certain Photonicinduction, et vous expliquant comment effacer les données d’unCD à l’aide de… l’électricité ! Si la méthode est évidemment déconseillée, elle n’en reste pas moins fichtrement impressionnante, et arrive même à offrir un petit côté « Stars Warsien« . Comme si la Force pouvait effacer votre CD-RW, en fait. Si seulement…







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Un aveugle parvient à voir... avec sa langue!!


Craig Lundberg a perdu la vue. Mais grâce à une sucette en plastique posée sur sa langue, il l'a aujourd'hui presque retrouvée...
Voir le monde grâce à sa langue. Loin d'être le titre d'un nouvel ouvrage culinaire sur les saveurs du monde, cette phrase illustre l'expérience qu'est en train de vivre le caporal anglais Craig Lundberg. Ce jeune militaire de 24 ans teste un appareil lui permettant de (re)distinguer l'espace et les choses grâce à sa langue : le BrainPort.
En 2007, le caporal Craig Lundberg est blessé sur le terrain, après l'explosion d'une grenade à Bassorah. Son visage est touché. Son œil gauche doit être enlevé et son œil droit est gravement atteint. Le militaire britannique est désormais aveugle. Loin de se laisser abattre, à son retour en Angleterre, il fait preuve d'une grande motivation pour diverses initiatives. « C'est ce qui nous a mené à penser que le caporal était la bonne personne pour tester ce prototype du BrainPort », admet-on au ministère de la Défense britannique.
Langue électrique
Alors, c'est quoi le BrainPort ? Grosso modo, il s'agit d'une paire de lunettes de soleil à laquelle est intégrée une caméra. Ces lunettes sont reliées à un câble se terminant par une sucette en plastique plate, à placer sur sa langue. Tout ce dispositif pourrait bien faciliter et augmenter l'indépendance des personnes malvoyantes. Les images captées par la caméra sont transformées en impulsions électriques, tout comme l'aurait fait la rétine d'un œil en état de fonctionnement. Les anglophones peuvent suivre les explications d'un reportage sur le BrainPort.
Ces impulsions passent par le câble et sont envoyées directement sur la langue : les nerfs de la langue sont alors excités et transmettent l'information au cerveau. C'est l'intensité de ces impulsions qui permettent à Craig Lundberg de « voir » le monde. Comme il l'explique dans le TimesOnLine, même si ce procédé n'est pas la solution finale à son handicap, son potentiel est très grand. « C'est comme lécher une pile de neuf volts ou manger des bonbons qui pétillent. Et grâce au BrainPort, je perçois désormais des lignes, des formes. J'ai pu marcher dans un corridor, passer des portes, croiser des gens qui venaient vers moi. C'était la première fois depuis l'Irak que j'ai pu faire de telles choses. L'équipement demande de la pratique mais a un grand potentiel. Une des choses les plus marquantes, c'est que ça m'a permis de pouvoir directement prendre des objets et non plus tâtonner avant de les attraper. »
    
Une vidéo impressionnante et émouvante, même si on ne comprend pas le commentaire anglais... Craig Lundberg est chez lui, en famille. Il explique que « c'est votre cerveau qui voit, plutôt que vos yeux » et le démontre ensuite. On le voit jouer avec sa fille, caresser son chien, se saisir d'une tasse, lire des lettres et des chiffres puis jouer au morpion. Pour ceux qui douteraient encore, le film se termine sur un mur d'escalade...

Un procédé connu depuis les années soixante
Le concept scientifique derrière le BrainPort, on le doit au docteur Paul Bach-y-Rita. Dans les années 1960, cet ingénieur-physicien amène l'idée de substitution sensorielle. Il s'agit de stimuler un sens (comme le toucher) pour en remplacer un autre (la vue). Il avait ce principe fondamental : « On ne voit pas avec nos yeux, on voit avec notre esprit. »
Sur la base de ce concept de substitution, Paul Bach-y-Rita veut utiliser les nerfs de la langue pour transmettre ces impulsions électriques en lieu et place de la rétine. La caméra joue le rôle de l'œil et capte des pixels blancs, gris et noirs. Un petit ordinateur se charge de la conversion de ces pixels en courant électrique. Une forte impulsion représente des pixels blanc, une impulsion moyenne, des pixels gris et l'absence d'impulsion représente des pixels noirs.
Pour la docteure Aimee Arnoldussen, neuro-scientifique reprenant le flambeau du Dr Paul Bach-y-Rita, utiliser le BrainPort, c'est comme apprendre un nouveau langage : « La personne doit apprendre à traduire les impulsions électriques en une idée d'objet et de forme. C'est une étape cruciale de l'apprentissage. Mais quand le procédé est acquis, cettetranslation devient automatique ». Au ministère de la Défense britannique, qui utilise cette technologie américaine, on suit avec attention les résultats du caporal Lundberg. Si c'est un succès, on pourrait étendre le procédé à des personnes aveugles venant d'autres départements militaires, et pourquoi pas vers la population civile.

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mardi 26 avril 2011

Qi, le chargeur universel sans fil


Le salon CTIA Wireless a vu fleurir une multitude de systèmes sans fil, parfois innovants, connectant ensemble téléphones, téléviseurs,ordinateurs ou écran installé dans une voiture. On retiendra aussi l’apparition des chargeurs Qi, à induction, destinés aux téléphones mobiles.
   Au cours de l'édition 2011 du salon CTIA Wireless, qui se tient jusqu’à ce soir en Floride aux États-Unis, des entreprises du monde entier présentent leurs dernières technologies sans fil. Energizer, un des plus grands fabricants de piles, a montré un adaptateur USB Micro-Mini qui adhère au dos de n'importe quel téléphone pour le rendre compatible. L’entreprise a aussi présenté un chargeur à induction, une famille qui semble avoir le vent en poupe. Une entreprise japonaise, Aska Electron, avait même montré l'an dernier un chargeur pour mobile qui faisait aussi office de connecteur pour les données.
    Avec ces chargeurs sans fil, l'utilisateur pose simplement son appareil sur la plate-forme de recharge sans avoir à le brancher. Contrairement à d'autres grandes marques, comme Powermat ou LG avec son LG WCP-700 montré au CTIA Wireless, le chargeur à induction d'Energizer utilise une norme récente, appelée Qi (qu’il faut paraît-il prononcer « tchi », à la chinoise, donc).
Du soleil pour Qi
   Reconnue par le Wireless Power Consortium (WPC), elle réunit un grand nombre de fabricants de terminaux et de téléphones mobiles. Des entreprises comme Nokia, HTC, LG, Samsung et Sony Ericsson ont commencé à commercialiser des appareils compatibles avec la technologie Qi. En janvier dernier, LG a présenté son premier téléphone compatible Qi tournant sous Android, le LG Revolution. Cette standardisation, rendant les chargeurs de mobiles enfin interchangeables d'un modèle à l'autre, est dans le vent de l'histoire, après l'adoption en Europe de normes pour deschargeurs universels.
   Au salon Security Show de Tokyo début mars, Panasonic a présenté une table de recharge solaire adaptée à la technologie Qi. La Solar Table sans fil sera disponible sur le marché japonais fin 2011.
    Par ailleurs, Samsung a présenté début mars son téléviseur SyncMaster C27A750, de 27 pouces, capable de se connecter à n'importe quel appareilUltra-Wide Band sans recourir à des câbles. Le salon CTIA Wirelessprésente aussi un stand animé par Screenovate. L’entreprise montre sa nouvelle technologie sans fil, adaptée aux téléphones munis de processeurs Snap dragon tournant sous Android, qui permet de connecter un smartphone à une Smart TV, à un écran de voiture ou à un moniteur de PC sans passer par des câbles.


Le chargeur à induction d'Energizer, à la norme Qi. Oubliez les connecteurs et posez le mobile dessus, c'est tout. © Energizer
Le chargeur à induction d'Energizer, à la norme Qi. Oubliez les connecteurs et posez le mobile dessus, c'est tout. © Energizer
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Un chargeur sans fil pour voitures électriques en test à Berlin


Selon Siemens, un nouveau système de recharge par induction pour véhicules électriques sera testé prochainement à Berlin.
Dans la course à l'innovation pour les voitures électriques, Siemens lancera à Berlin au mois de juin le déploiement d'un tout nouveau dispositif. Pour cette phase de tests, la capitale allemande sera équipée de bobines àinduction pouvant recevoir de l'énergie sans passer par des câbles à partir d'émetteurs souterrains. Cette technologie a été développée conjointement par Siemens et le constructeur automobile BMW.
On ne sait pas encore à ce jour quels types de véhicules seront utilisés mais plusieurs prototypes de la BMW ActiveE, une version 100 % électrique de la Série 1, sont actuellement testés à Berlin.
L'évolution des systèmes de recharge par induction étant perçue par beaucoup comme essentielle au développement des véhicules électriques, un test similaire est en cours aux États-Unis, au siège social de Google(Californie) par l'entreprise Plugless Power.
Discrétion pour plus d’efficacité ?
Cette évolution est importante car le fait de pouvoir recharger rapidement et facilement pourrait encourager les personnes encore réfractaires à l'adoption d'un véhicule électrique à considérer sérieusement ce mode de transport.
Selon Siemens, le développement de la recharge sans fil devrait faire la différence pour les conducteurs. « Parce que les voitures électriques doivent recharger leurs piles plus souvent que les véhicules à moteur à combustion, divers types de techniques de charge sont nécessaires pour s'adapter aux besoins des conducteurs et des véhicules », explique l'entreprise dans un communiqué. « Le concept de transmission d'énergie par induction de Siemens pourrait rendre possible la recharge automatique de véhicules comme les taxis pendant qu'ils attendent leurs clients à une borne. »
Parmi les autres avantages de ce système, sa discrétion (il est enfoui) est appréciable, en comparaison avec les bornes de recharge aujourd'hui disponibles dans diverses villes du monde. Mais il est à noter qu'une petite perte d'efficacité est visible avec ce système souterrain, en comparaison avec un bon vieux câble de recharge.


Vue d’artiste d'un système de recharge sans fil de voiture électrique. © Siemens
Vue d’artiste d'un système de recharge sans fil de voiture électrique. © Siemens
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lundi 25 avril 2011

Fréquencemètre basé sue le pic 16F648A





Présentation

Fréquencemètre de "petites dimensions", simple et peu coûteux à réaliser, basé sur un PIC 16F648A cadencé à 4 MHz. Ce fréquencemètre est capable de mesurer la fréquence d'un signal rectangulaire au format TTL, comprise entre 100 Hz et 10 MHz, avec une base de temps paramétrable à 1 ms, 5 ms, 10 ms, 50 ms, 100 ms, 500 ms ou 1 s.

Le schéma

Le schéma qui suit montre la section Comptage et affichage, c'est à dire le fréquencemètre en lui-même. L'absence d'un étage d'entrée spécifique impose que le signal à mesurer soit de type TTL, c'est à dire dont l'amplitude soit de 0V / +5V.

                  

Comptage
La fonction de comptage consiste, comme son nom l'indique, à compter le nombre de fois où l'entrée recevant le signal à mesurer (ici le port RB6), passe de l'état bas à l'état haut (l'inverse pourrait aussi être vrai, peu importe). Pour cela il existe plusieurs solutions :
- soit on utilise des interruptions déclanchées par les changements d'état sur la borne d'entrée utilisée pour recueillir le signal à mesurer, chacune de celles-ci incrémentant un compteur;
- soit on place le PIC en mode "comptage externe" et le compteur interne est directement incrémenté par les impulsions du signal à mesurer.
La seconde solution a été retenue, et le logiciel du PIC exécute donc les fonctions suivantes :
- Analyse des entrées sur lesquelles sont raccordés les boutons poussoirs de changement de valeur de la base de temps, afin de voir si l'utilisateur souhaite en changer.
- Remise à zéro du compteur interne, qui travaille sur 16 bits et dont la valeur ne peut excéder 65535.
- Mise en route du comptage, pendant une durée égale à la valeur de la base de temps sélectionnée (fenêtre de comptage).
- Blocage du compteur.
Lecture de la valeur du compteur et affichage sur l'écran LCD.

Base de temps
Pourquoi permettre à l'utilisateur la modification de la valeur de la base de temps ? Cela est directement lié au principe de comptage adopté ici, et est très simple à comprendre. Pour l'expliquer, prenons deux exemples.

Exemple 1 - Signal à mesurer = 8 KHz (8000 Hz)
Supposons que la base de temps soit de 1000 ms (une seconde), qui correspond donc au temps pendant lequel on laisse aller les impulsions du signal à mesurer vers le compteur. Une fréquence de 8 KHz signifie que le nombre de transitions état bas vers état haut du signal mesuré est de 8000 par seconde (si on compte tous les changements d'état - bas vers haut et haut vers bas, on passe à 16000 transitions par seconde). Le compteur est de type 16 bits, ce qui signifie qu'il est capable de compter de 0 à 65535, et qu'au delà de cette valeur max il repasse à zéro. Si on compte le nombre de transitions bas-haut (fronts montants) que le compteur a ingurgité, on tombe sur la valeur de 8000, il n'a pas eu le temps de faire un "tour complet" (d'aller jusqu'à sa valeur max). En résumé, la valeur lue correspond à la réalité.

Exemple 2 - Signal à mesurer = 80 KHz (80000 Hz)
Supposons maintenant que le signal à mesurer présente une fréquence dix fois plus élevée, s'élevant ainsi à 80 KHz, et que la base de temps soit toujours de 1000 ms. Que se passe-t-il ? Avant même que la fenêtre de comptage se soit refermée au bout de la seconde, le compteur à déjà fait un tours complet, puisque 80000 impulsions est un nombre supérieur à la capacité de comptage du compteur qui pour rappel est de 65535. A la 65536 ème impulsion d'entrée, le compteur est remis à zéro et continue tranquilement son comptage, puisque tel est son rôle. Après 14465 nouvelles impulsions, la fenêtre de comptage se referme, on lit la valeur du compteur, qui est de 14465. Bref, on lit une fréquence de 14,465 KHz alors que la fréquence d'entrée est de 80 KHz. La mesure est totalement fausse et on ne peut évidement pas l'accepter comme telle. La solution ? Réduire la durée de la fenêtre de comptage (durée pendant laquelle le compteur est actif) pour ne pas laisser le temps au compteur de "déborder". Ainsi, en divisant par dix la durée de comptage (en la passant à 100 ms), et pour une même fréquence du signal à mesurer, le compteur va s'incrémenter d'une valeur dix fois moindre. En clair, pour une fréquence de 80 KHz, le compteur va s'arrêter sur une valeur de comptage de 8000, au bout des 100 ms de durée de comptage. Voilà qui nous satisfait, puisque pour retrouver notre fréquence réelle, il suffit de multiplier la valeur du compteur par dix. Simple et efficace... mais dix fois moins précis !

Limites de la méthode employée
Voilà donc les limites du système : plus on va réduire la durée de la fenêtre de comptage, et plus la précision unitaire sera faible. La précision en pourcentage quant à elle ne sera pas affectée dans le même rapport, puisqu'en divisant par dix la durée de comptage, on perd un chiffre significatif, et la précision relative est dix fois moindre. On peut affirmer que l'on a une précision identique quand on dit que l'on peut mesurer une fréquence de 10 KHz à 1 Hz près, et quand on dit que l'on peut mesurer une fréquence de 100 KHz à 10 Hz près, car dans les deux cas la précision relative est de 0,01 %. Mais la précision réelle de la mesure diffère selon la fréquence du signal d'entrée. Si on mesure un signal de 10 Hz avec une base de temps de 1000 ms, la précision n'est absolument sans aucun rapport avec celle que l'on a en mesurant un signal de 10 KHz avec cette même base de temps de 1000 ms.
- Signal mesuré 10 KHz / base de temps 1000 ms : précision 1 Hz, soit 0,01 %
- Signal mesuré 1 KHz / base de temps 1000 ms : précision 1 Hz, soit 0,1 %
- Signal mesuré 100 Hz / base de temps 1000 ms : précision 1 Hz, soit 1 %
- Signal mesuré 10 Hz / base de temps 1000 ms : précision 1 Hz, soit 10 %
- Signal mesuré 1 Hz / base de temps 1000 ms : précision 1 Hz, soit 100 %
Pour les deux derniers cas, je vous laisse juge de la réelle utilité d'une telle mesure... Pour avoir une précision de 0,01 % avec un signal de 10 Hz, il faudrait adopter une base de temps de... pas mal de secondes (je vous laisse faire le calcul, qui est très simple) ! Voilà pourquoi j'ai volontairement limité la valeur de la fréquence minimale mesurable avec ce fréquencemètre, une précision qui dépasse 1 % est pour moi non digne d'être prise en compte pour un appareil de ce type. On accèpte plus facilemet 5 % de tolérance avec un fréquencemètre à aiguille, mais ce type d'équipement devient tout de même une denrée rare et n'est plus vraiment justifiable quand on voit ce qu'on peut faire avec quelques euros...

Quelle base de temps employer ?
La réponse est évidente avec un minimum de logique, si on a compris ce qui a été dit juste avant : si le compteur déborde (dépasse sa capacité de comptage max de 65535), c'est que la durée du comptage est trop longue et doit donc être réduite. En résumé, si la fréquence du signal d'entrée dépasse 65 KHz (j'ai arrondi), la base de temps de 1000 ms ne convient plus et on doit passer à la valeur inférieure, qui est de 500 ms. Cette dernière permet un comptage juste tant que la fréquence du signal d'entrée ne dépasse pas 130 KHz, valeur à partir de laquelle on doit à nouveau réduire la durée de la base de temps, par exemple à 100 ms, valeur qui permet de repousser la fréquence mesurable à 650 KHz. Etc...
Les valeurs de base de temps que l'on peut sélectionner avec ce fréquencemètre sont les suivantes :
- 1000 ms / Freq max mesurable = 65 KHz
- 500 ms / Freq max mesurable = 130 KHz
- 100 ms / Freq max mesurable = 650 KHz
- 50 ms / Freq max mesurable = 1,3 MHz
- 10 ms / Freq max mesurable = 6,5 MHz
- 5 ms / Freq max mesurable = 13 MHz
- 1 ms / Freq max mesurable = 65 MHz
En pratique, cette dernière valeur de base de temps ne me donne pas satisfaction, c'est pourquoi je donne une valeur de fréquence mesurable qui s'arrête à 10 MHz.
A retenir : pour un maximum de précision, la base de temps doit être la plus importante possible, sans pour autant laisser le compteur déborder.

Affichage
L'affichage est confié à un afficheur LCD de 2 lignes de 16 caractères, permettant de connaitre à tout instant la valeur de la base de temps sélectionnée et la valeur de la fréquence mesurée.


Code binaire et code source

Le code binaire compilé (*.hex) et le code source de ce fréquencemètre sont disponibles dans l'archive suivante. ICI

                                                                                                                jouini anis
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STUN GUN (pistolet paralysant)

pistolet paralysant:







       Avez-vous pensé de construire votre propre  pistolet paralysant? 

Voici trois schémas pour ceux  qui souhaitent le construire . Si vous savez comment lire des schémas électroniques, les trois circuits pistolet paralysant sur cette page inclure toutes les informations dont vous avez besoin de faire un pistolet paralysant. 


  

Plan Stun Gun 1
Plan Stun Gun 2
Gun maison Stun schématique
Circuit 3



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