mercredi 29 juin 2011

Anti-moustiques


Présentation

Un anti-moustiques dont la fréquence ultra-sonore change sans arrêt de façon automatique. Antimoustique 001

Rien à voir avec ceux composés de deux transistors... 

Anti-moustiqueL'anti-moustique à fréquence variable, pour éviter l'accoutumance chez les moustiques.


Le schéma



Ce n'est pas le plus simple des anti-moustiques que l'on puisse trouver, c'est vrai... Mais cela ne l'empêche pas de fonctionner avec des composants courants.



Cet antimoustiques fonctionne en faisant varier la fréquence d'un oscillateur BF (Basse Fréquence). Tout comme pour une sirène, on dispose d'un oscillateur modulant et d'un oscillateur modulé. L'oscillateur modulant travaille à fréquence basse, et modifie lentement la fréquence de l'oscillateur modulé. L'oscillateur modulé produit quant à lui la sonorité aigue tant dépréciée par les moustiques, dans une plage de fréquence située entre 16 KHz et 30 KHz..

L'oscillateur modulant
Il est construit autour du circuit intégré U1, qui est un classique NE555. Ce circuit génère un signal périodique sur sa borne 3, dont la fréquence dépend des composants C1, R1 et RV1. RV1 étant un potentiomètre ajustable, il est possible de faire varier la fréquence de cet oscillateur. Le signal périodique ainsi disponible est orienté vers l'entré d'un compteur décimal, qui prend la forme du circuit intégré U2, un CD4017. Le CD4017 possède 10 sorties, dont une seule est active à la fois, chaque sortie s'activant à tour de rôle au rythme des impulsions appliquées sur l'entrée CLK (broche 14). Chaque sortie se voit affublée d'une ou de deux résistances en série de valeurs différente, résistances qui vont permettre, à chaque changement de sortie active du CD4017, de produire une tension continue différente. 
L'oscillateur modulé
Cette tension continue est alors appliquée à la borne 7 du circuit intégré U3 qui est un autre NE555 monté lui aussi en oscillateur, dans le but de modifier sa fréquence d'oscillation. A chaque changement de sortie du premier CD4017 (U2), nous avons donc production d'un signal sonore de fréquence différente. La résistance R23 est optionnelle et peut être installée pour modifier la plage de fonctionnement du NE555.
L'étage de sortie de puissance
Le circuit intégré U4, un second CD4017, est utilisé ici en diviseur de fréquence par deux, afin de fournir au transducteur de sortie (HP tweeter), un signal périodique dont le rapport cyclique est exactement de 50%. Ce signal ainsi mis en forme aboutit au HP au travers d'un transistor de puissance de type BD680 dont la seule fonction est d'amplifier le faible courant disponible en sortie de U4. Il n'est pas nécessaire de doter le transistor d'un radiateur, l'échauffement n'est pas suffisant pour que cela soit justifié.
Choix du HP
Le haut-parleur peut être un modèle large bande mais doit tout de même être capable de passer les sons très aigus (pas toujours évident sur les modèles large bande bas de gamme). Je suggère l'emploi d'un HP d'aigus, appelé aussi Tweeter, plus en mesure de restituer les sons aigus. Le modèle que j'ai utilisé présente une bande passante s'étendant de 2 KHz à 40 KHz, mais un HP qui monte à 22 KHz sera déjà très bien. Inutile de chercher un tweeter ayant un rendement d'enfer et une linéarité exemplaire, un modèle "un peu juste pour la hifi" sera ici amplement suffisant.

Le circuit imprimé


Antimoustiques 001



Anti-moustique 001
Le tweeter (montant à 40 KHz) et l'oscillateur

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mercredi 15 juin 2011

Jetpack, ou comment voler avec des hélices dans le dos !


Certains hommes rêvent de voler et ils prennent l’avion. D’autres ont gardé leur esprit d’enfant et inventent des machines dignes de la science-fiction. C’est ce qu’a fait le Néo-Zélandais Glenn Martin, avec le Martin Jetpack, cet engin ressemblant à un sac à dos (de 115 kilos !) pour s’élever à plus de 1.500 mètres du sol. Plus fort encore : la commercialisation est annoncée dans un an et demi.
C’est après trente ans de recherches et une série d'échecs que Glenn Martin voit enfin le bout du tunnel. En effet, essai réussi pour son réacteur dorsal qui a volé avec un mannequin à bord ! Si le décollage a été vertical, l’atterrissage, quant à lui, s’est effectué grâce au parachute normalement utilisé en cas d'urgence.
Si l’on peut saluer la belle performance, Glenn Martin n’est pas le premier à avoir réalisé ce type d’exploit. Plusieurs appareils de ce genre ont déjà volé, mais avec des réacteurs, comme le Bell Rocket Belt. Rappelons aussi que Fusion Man (ou Jet Man) a traversé la Manche le 26 septembre 2008 équipé d’une aile sur les épaules et de quatre petits réacteurs.
                                      
                                       Le Jetpack sous différents angles. © Martin Jetpack
Un atterrissage les pieds sur terre
La différence avec l'invention de Jet Man (alias Yves Rossy) est qu'il n'a pas d'ailes ! L'engin vole comme un hélicoptère. Il peut donc décoller et atterrir verticalement. De quoi partir de son jardin pour aller se poser chez des amis, à côté du barbecue. En théorie du moins. Aucun essai, en effet, n’a pour l'instant pu prouver qu’il était possible pour un Homme d’arriver sur ses deux pieds sans tomber avec 115 kilos dans le dos !
L’appareil est pourtant en fibre de carbone. Un moteur de 4 cylindres, spécialement conçu et développant 200 chevaux, entraîne deux grosses hélices entourées de carénages. L'appareil repose verticalement sur son train d'atterrissage (rétractable) et le pilote s'accroche sur lui, restant en position debout. En cas de panne moteur, un parachute s’ouvre et ramène le tout sur la terre ferme. D'après son concepteur, le Martin Jetpack peut voler 30 minutes et parcourir 50 kilomètres. La maîtrise de l’appareil, aux dires du créateur, ne demande pas plus d’une heure d’entraînement.
                            
             Glenn Martin explique en anglais au début de cette vidéo que ce projet est du jamais vu. 
Une portée prometteuse
Glenn Martin est très optimiste sur la portée de l’appareil : « Les premières personnes qui l'utiliseront seront les personnels médicaux pour les interventions d'urgence. On pourra ensuite l'équiper de caméras, pour des informations sur le trafic routier, puis l'employer pour aller au travail, ou pour s'amuser ». Il reste toutefois des problèmes législatifs à régler : un engin léger obtiendra-t-il le droit de voler au-dessus d’habitations ?
Il vous faudra tout de même attendre 2012, la fin des essais et débourser la coquette somme de 69.000 euros pour vous acheter ce petit bijou. Les plus économes pourront se tourner vers le paramoteur, plus paisible, et pour l'heure le seul engin volant qui rentre dans un coffre de voiture.



                                                                                          jouinianis 2011
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Jetpack, ou comment voler avec des hélices dans le dos !


Certains hommes rêvent de voler et ils prennent l’avion. D’autres ont gardé leur esprit d’enfant et inventent des machines dignes de la science-fiction. C’est ce qu’a fait le Néo-Zélandais Glenn Martin, avec le Martin Jetpack, cet engin ressemblant à un sac à dos (de 115 kilos !) pour s’élever à plus de 1.500 mètres du sol. Plus fort encore : la commercialisation est annoncée dans un an et demi.
C’est après trente ans de recherches et une série d'échecs que Glenn Martin voit enfin le bout du tunnel. En effet, essai réussi pour son réacteur dorsal qui a volé avec un mannequin à bord ! Si le décollage a été vertical, l’atterrissage, quant à lui, s’est effectué grâce au parachute normalement utilisé en cas d'urgence.
Si l’on peut saluer la belle performance, Glenn Martin n’est pas le premier à avoir réalisé ce type d’exploit. Plusieurs appareils de ce genre ont déjà volé, mais avec des réacteurs, comme le Bell Rocket Belt. Rappelons aussi que Fusion Man (ou Jet Man) a traversé la Manche le 26 septembre 2008 équipé d’une aile sur les épaules et de quatre petits réacteurs.
                                      
                                       Le Jetpack sous différents angles. © Martin Jetpack
Un atterrissage les pieds sur terre
La différence avec l'invention de Jet Man (alias Yves Rossy) est qu'il n'a pas d'ailes ! L'engin vole comme un hélicoptère. Il peut donc décoller et atterrir verticalement. De quoi partir de son jardin pour aller se poser chez des amis, à côté du barbecue. En théorie du moins. Aucun essai, en effet, n’a pour l'instant pu prouver qu’il était possible pour un Homme d’arriver sur ses deux pieds sans tomber avec 115 kilos dans le dos !
L’appareil est pourtant en fibre de carbone. Un moteur de 4 cylindres, spécialement conçu et développant 200 chevaux, entraîne deux grosses hélices entourées de carénages. L'appareil repose verticalement sur son train d'atterrissage (rétractable) et le pilote s'accroche sur lui, restant en position debout. En cas de panne moteur, un parachute s’ouvre et ramène le tout sur la terre ferme. D'après son concepteur, le Martin Jetpack peut voler 30 minutes et parcourir 50 kilomètres. La maîtrise de l’appareil, aux dires du créateur, ne demande pas plus d’une heure d’entraînement.
                            
             Glenn Martin explique en anglais au début de cette vidéo que ce projet est du jamais vu. 
Une portée prometteuse
Glenn Martin est très optimiste sur la portée de l’appareil : « Les premières personnes qui l'utiliseront seront les personnels médicaux pour les interventions d'urgence. On pourra ensuite l'équiper de caméras, pour des informations sur le trafic routier, puis l'employer pour aller au travail, ou pour s'amuser ». Il reste toutefois des problèmes législatifs à régler : un engin léger obtiendra-t-il le droit de voler au-dessus d’habitations ?
Il vous faudra tout de même attendre 2012, la fin des essais et débourser la coquette somme de 69.000 euros pour vous acheter ce petit bijou. Les plus économes pourront se tourner vers le paramoteur, plus paisible, et pour l'heure le seul engin volant qui rentre dans un coffre de voiture.



                                                                                          jouinianis 2011
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Jetpack, ou comment voler avec des hélices dans le dos !


Certains hommes rêvent de voler et ils prennent l’avion. D’autres ont gardé leur esprit d’enfant et inventent des machines dignes de la science-fiction. C’est ce qu’a fait le Néo-Zélandais Glenn Martin, avec le Martin Jetpack, cet engin ressemblant à un sac à dos (de 115 kilos !) pour s’élever à plus de 1.500 mètres du sol. Plus fort encore : la commercialisation est annoncée dans un an et demi.
C’est après trente ans de recherches et une série d'échecs que Glenn Martin voit enfin le bout du tunnel. En effet, essai réussi pour son réacteur dorsal qui a volé avec un mannequin à bord ! Si le décollage a été vertical, l’atterrissage, quant à lui, s’est effectué grâce au parachute normalement utilisé en cas d'urgence.
Si l’on peut saluer la belle performance, Glenn Martin n’est pas le premier à avoir réalisé ce type d’exploit. Plusieurs appareils de ce genre ont déjà volé, mais avec des réacteurs, comme le Bell Rocket Belt. Rappelons aussi que Fusion Man (ou Jet Man) a traversé la Manche le 26 septembre 2008 équipé d’une aile sur les épaules et de quatre petits réacteurs.
                           
                            Le Jetpack sous différents angles. © Martin Jetpack
Un atterrissage les pieds sur terre
La différence avec l'invention de Jet Man (alias Yves Rossy) est qu'il n'a pas d'ailes ! L'engin vole comme un hélicoptère. Il peut donc décoller et atterrir verticalement. De quoi partir de son jardin pour aller se poser chez des amis, à côté du barbecue. En théorie du moins. Aucun essai, en effet, n’a pour l'instant pu prouver qu’il était possible pour un Homme d’arriver sur ses deux pieds sans tomber avec 115 kilos dans le dos !
L’appareil est pourtant en fibre de carbone. Un moteur de 4 cylindres, spécialement conçu et développant 200 chevaux, entraîne deux grosses hélices entourées de carénages. L'appareil repose verticalement sur son train d'atterrissage (rétractable) et le pilote s'accroche sur lui, restant en position debout. En cas de panne moteur, un parachute s’ouvre et ramène le tout sur la terre ferme. D'après son concepteur, le Martin Jetpack peut voler 30 minutes et parcourir 50 kilomètres. La maîtrise de l’appareil, aux dires du créateur, ne demande pas plus d’une heure d’entraînement.
                    
       Glenn Martin explique en anglais au début de cette vidéo que ce projet est du jamais vu. 
Une portée prometteuse
Glenn Martin est très optimiste sur la portée de l’appareil : « Les premières personnes qui l'utiliseront seront les personnels médicaux pour les interventions d'urgence. On pourra ensuite l'équiper de caméras, pour des informations sur le trafic routier, puis l'employer pour aller au travail, ou pour s'amuser ». Il reste toutefois des problèmes législatifs à régler : un engin léger obtiendra-t-il le droit de voler au-dessus d’habitations ?
Il vous faudra tout de même attendre 2012, la fin des essais et débourser la coquette somme de 69.000 euros pour vous acheter ce petit bijou. Les plus économes pourront se tourner vers le paramoteur, plus paisible, et pour l'heure le seul engin volant qui rentre dans un coffre de voiture.



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